Trans District

Je rebondis sur les bloqueurs de puberté, c'est vraiment quelque chose qui peut aider ton copain. Ça lui laissera le temps et permettra aussi de libérer le cerveau d'une pression pour pouvoir mieux se poser et réfléchir. Il se sentira moins pris à la gorge.
De plus, un suivi psy ou par des asso (attention cependant c'est pas parce qu'on est psy ou trans, qu'on est bon) pour travailler les causes de la dysphorie c'est important pour ne pas se planter de route. Et puis on peut aussi être trans et avoir des problèmes psy. Mais dans ce cas il est nécessaire de les résoudre ou de savoir comment les contourner avant de débuter la transition.

Après, la transition *peut* résoudre des soucis. Si les soucis sont causés par la dysphorie de genre (exemple : dissociation causée par une nécessité de "fuir son corps") alors seule la transition pourra régler le truc.

Néanmoins, ce n'est pas du tout le même vécu intérieur, que de s'engager dans une transition *pour aller vers soi-même* ou de le faire *pour fuir un mal-être*. J'ai commencé ma transition dans l'optique de fuir. Je la continue dans l'optique d'aller vers moi-même. C'est pas du tout le même ressenti intérieur, même si le "résultat recherché" est le même dans les deux cas et que donc vu de l'extérieur c'est bonnet blanc et blanc bonnet. Je profite mieux du voyage, en quelque sorte.