Insomnie.. Sauter le pas…
Posté : 18 août 2025 03:27
Bonsoir à tous,
Une fois de plus l’insomnie me tient compagnie, depuis des mois et des mois. (Des années même je pense ^^)
Je m’endors puis me réveille et les mêmes questions me taraude l’esprit.
Pour remettre un peu les choses dans leurs contexte j’ai 34 ans et j’ai pris conscience de ma transidentité depuis 2013. Mammec faite il y a 3 ans et demi, mais toujours pas d’hormones à cause des doutes/des peurs/ du boulot/ des parents etc.
Je pense à ça nuit et jour : -Commencer les hormones-
Tout les « prétextes » ont toujours été bon pour ne pas commencer principalement mes parents (je vous invite à lire mon précédents post pour avoir toute mon histoire) comme beaucoup ici je pense la peur de perdre nos proches, le boulot (des responsabilités blabla), mon lieu d’habitation… enfin bref j’ai l’impression d’avoir des peurs mais de toujours trouver quelque choses pour ne pas le faire (pas peur)
Chaque matin je me réveille angoissé, la boule au ventre dès que j’ouvre les yeux en me disant « non ne fait pas ça » et puis quelques minutes après je me dit que c’est ridicule qu’il n’y a pas de raison d’avoir peur et j’ai envie de commencer les hormones.
J’ai peur comme beaucoup je pense de faire le mauvais choix (sachant que rien n’est arrêté et que je peux stopper à n’importe quel moments ..) peur de l’impact sur ma santé des hormones (je n’ai jamais lu de cas où quelqu’un faisait une crise cardiaque à sa première injection ^^’)
Je suis tellement en train de renier et essayer de mettre tout ça de côté depuis tellement longtemps que mon cerveau est comme perdu entre mes vrais peurs, les fausses, les idées que se font les gens, mes idées.
Je suis en vacances depuis 2 jours tooout ce que j’espérais pour ma première injection se présente à moi. -Être en vacances pas peur des gros coups de fatigue à la première injection sachant que j’ai un boulot très physique.
-Avoir un patron compréhensif qui ne me jugera pas (mon boss c’est ma conjointe … je ne peux pas espérer mieux)
-Me détacher enfin de mes parents prendre de la distance (j’y arrive petit à petit)
Et noooon …… je suis là comme un con! J’attends .. je me dit aller demain et puis demain je n’y arrive pas. Par manque de courage, d’affront.
J’ai peur de ne pas aller mieux, j’ai peur que ça ne m’aide pas, j’ai peur du regard extérieur, j’ai peur du regard de la boulangère, la coiffeuse, la caissière.
J’ai peur de m’assumer, de devoir affronter, expliquer.
J’ai expliqué tout ça mainte et mainte fois à des psys qui n’ont pas su plus m’aider que ça…
J’ai peur d’être trop féminin aux yeux des autres, que je ne sois pas « validé » par la société (les idées qu’on nous mets dans la tête depuis enfant sur la façon d’être en étant fille ou garçon. Je n’arrive pas à déconstruire tout ça)
Je me pose certainement beaucoup trop de questions depuis des années qui m’ont stopper et ancré des peurs.
J’ai 34 ans … perdu déjà trop de temps. Sachant que je souhaite faire toute les opérations .. ça demande du temps les années vont passer je vais vieillir peur de ne pas être assez jeune pour que mon corps supporte tout ça.
J’ai l’impression d’avoir toujours une dualité en moi.
D’être toujours entre deux. J’ai aussi l’impression qu’une fois je saurais qui je suis tout s’alignera progressivement et mes choix seront plus simple à prendre.
Mais je n’y arrive pas .. du temps j’en ai pris depuis bien trop longtemps. Je sens que moralement ça devient de plus en plus compliqué j’ai l’impression de devenir fou.
Je ne sais pas qui je suis, je ne sais pas si c’est ce qu’il me faut vraiment. Mais quand on doit sauter en parachute il ne faut pas trop réfléchir je pense sinon on reste percher la haut.
Je représente la transition comme ça .. devoir sauter avoir peur mais découvrir de magnifique chose tout le long du voyage.
Mais moi ça fait 13 ans que je suis bloqué dans l’avion.
Voilà… j’ai écrit dans mon journal intime lol. Bienvenue en enfer dans ma tête. Bonne lecture au amis insomniaque.
Aiderrrr moi.
-Mylan
Une fois de plus l’insomnie me tient compagnie, depuis des mois et des mois. (Des années même je pense ^^)
Je m’endors puis me réveille et les mêmes questions me taraude l’esprit.
Pour remettre un peu les choses dans leurs contexte j’ai 34 ans et j’ai pris conscience de ma transidentité depuis 2013. Mammec faite il y a 3 ans et demi, mais toujours pas d’hormones à cause des doutes/des peurs/ du boulot/ des parents etc.
Je pense à ça nuit et jour : -Commencer les hormones-
Tout les « prétextes » ont toujours été bon pour ne pas commencer principalement mes parents (je vous invite à lire mon précédents post pour avoir toute mon histoire) comme beaucoup ici je pense la peur de perdre nos proches, le boulot (des responsabilités blabla), mon lieu d’habitation… enfin bref j’ai l’impression d’avoir des peurs mais de toujours trouver quelque choses pour ne pas le faire (pas peur)
Chaque matin je me réveille angoissé, la boule au ventre dès que j’ouvre les yeux en me disant « non ne fait pas ça » et puis quelques minutes après je me dit que c’est ridicule qu’il n’y a pas de raison d’avoir peur et j’ai envie de commencer les hormones.
J’ai peur comme beaucoup je pense de faire le mauvais choix (sachant que rien n’est arrêté et que je peux stopper à n’importe quel moments ..) peur de l’impact sur ma santé des hormones (je n’ai jamais lu de cas où quelqu’un faisait une crise cardiaque à sa première injection ^^’)
Je suis tellement en train de renier et essayer de mettre tout ça de côté depuis tellement longtemps que mon cerveau est comme perdu entre mes vrais peurs, les fausses, les idées que se font les gens, mes idées.
Je suis en vacances depuis 2 jours tooout ce que j’espérais pour ma première injection se présente à moi. -Être en vacances pas peur des gros coups de fatigue à la première injection sachant que j’ai un boulot très physique.
-Avoir un patron compréhensif qui ne me jugera pas (mon boss c’est ma conjointe … je ne peux pas espérer mieux)
-Me détacher enfin de mes parents prendre de la distance (j’y arrive petit à petit)
Et noooon …… je suis là comme un con! J’attends .. je me dit aller demain et puis demain je n’y arrive pas. Par manque de courage, d’affront.
J’ai peur de ne pas aller mieux, j’ai peur que ça ne m’aide pas, j’ai peur du regard extérieur, j’ai peur du regard de la boulangère, la coiffeuse, la caissière.
J’ai peur de m’assumer, de devoir affronter, expliquer.
J’ai expliqué tout ça mainte et mainte fois à des psys qui n’ont pas su plus m’aider que ça…
J’ai peur d’être trop féminin aux yeux des autres, que je ne sois pas « validé » par la société (les idées qu’on nous mets dans la tête depuis enfant sur la façon d’être en étant fille ou garçon. Je n’arrive pas à déconstruire tout ça)
Je me pose certainement beaucoup trop de questions depuis des années qui m’ont stopper et ancré des peurs.
J’ai 34 ans … perdu déjà trop de temps. Sachant que je souhaite faire toute les opérations .. ça demande du temps les années vont passer je vais vieillir peur de ne pas être assez jeune pour que mon corps supporte tout ça.
J’ai l’impression d’avoir toujours une dualité en moi.
D’être toujours entre deux. J’ai aussi l’impression qu’une fois je saurais qui je suis tout s’alignera progressivement et mes choix seront plus simple à prendre.
Mais je n’y arrive pas .. du temps j’en ai pris depuis bien trop longtemps. Je sens que moralement ça devient de plus en plus compliqué j’ai l’impression de devenir fou.
Je ne sais pas qui je suis, je ne sais pas si c’est ce qu’il me faut vraiment. Mais quand on doit sauter en parachute il ne faut pas trop réfléchir je pense sinon on reste percher la haut.
Je représente la transition comme ça .. devoir sauter avoir peur mais découvrir de magnifique chose tout le long du voyage.
Mais moi ça fait 13 ans que je suis bloqué dans l’avion.
Voilà… j’ai écrit dans mon journal intime lol. Bienvenue en enfer dans ma tête. Bonne lecture au amis insomniaque.
Aiderrrr moi.
-Mylan
) j'ai fait la 1ère injection en me disant que ca ne m'engageait absolument pas à en faire une 2e. Ca m'a soulagé d'un poids. J'ai fonctionné comme ça pendant quelques injections, mais personnellement j'ai vite été convaincu que je prenais la bonne décision.