Peur de ressembler physiquement après transition à un membre de sa famille
Posté : 31 août 2023 20:03
Bonjour,
Je viens donc poster ce sujet ici après avoir brièvement abordé cette pensée sur ce sujet (un peu de contexte ça fait pas de mal).
Pour comprendre ce titre, et donc cette peur que j'ai, il va falloir que j'aborde le pourquoi.
Et le pourquoi est pas bien reluisant. Il est même assez dur (je préviens pour ceux qui ont besoin).
De manière générale, dans le milieu, le rapport à la famille, c'est pas toujours ça, je vous l'accorde.
Autant, j'ai la chance d'avoir un côté maternel relativement sympa (parce que ya des défauts bien sûr, mais ce côté-ci de la famille est quand même tolérant question lgbt de ce que je sais).
Autant, j'ai eu le "bonheur" de grandir dans un environnement particulièrement malsain (qui peut en partie expliquer pourquoi les questions d'identité ont été repoussé et ignoré très longtemps vu l'atmosphère).
Bon, j'arrête de tourner autour du pot : J'ai un géniteur violent aussi bien physiquement que verbalement. (Avec ma famille on rentre pas exactement dans le cliché des enfants battus + maman battue donc je me suis jamais fait à cette image, c'est pourquoi je n'utilise pas ces termes, même si... basiquement, ouais... C'est le cas.)
J'ai grandi en côtoyant un homme que je qualifierai de parasite, qui, en plus de s'être fait de l'argent sur le dos de ma mère handicapée (qui payait absolument TOUT pour nous, quitte à négliger sa santé au passage tandis que lui ne payait rien), nous a traité, mes frères et sœurs et moi (+ ma mère), comme ses bonnes.
C'est simple : on devait lui obéir, nettoyer et se taire. Être d'accord avec lui aussi si on ne voulait pas se prendre des tartes (sans oublier que ce con est un putain de gamin qui était incapable de "jouer" avec ses enfants sans les faire pleurer : jeu type "tirer les oreilles", entre autre).
J'ai du mentir toute ma vie à son propos. À l'école, devant les gens quand il osait dire qu'il était "un bon père" et j'en passe.
Devant le monde entier, il jouait la comédie : à être mielleux alors qu'en privé, on vivait un calvaire.
Tout le monde le voyait comme, au mieux quelqu'un de sympa,
au pire, le fou de la cité qu'il ne fallait pas faire chier (il était ce "gars" avec la réputation du fou furieux, au point où les voisins (qu'on ne connaissait pas) ont toujours été exagérément poli avec nous (les rares fois où nous sortions avec ou sans lui) quand on ne nous évitait pas dû à la crainte qu'il inspirait).
C'est simple, lorsque je parle de lui, je ne peux que citer des défauts : c'est à se demander s'il possède une seule qualité.
Et croyez-moi, je vous écourte les passages sur des anecdotes de son enfance à base de violence gratuite et autres joyeusetées.
Tout comme je peux vous dire que la question lgbt, je pouvais être sûr et certain du comment il réagirait si j'avais eu ce genre de discussion à l'époque : ça aurait été niet : Jamais je n'aurais parlé de ça avec lui ou sa famille (ma famille paternelle, c'est un délire. Je garde ça pour une autre fois). Enfin bon, j'avais d'autres choses à penser à l'époque et je n'avais pas encore pris conscience de mon problème identitaire.
Bref, dès que ma mère a divorcé avec ce gars quand j'avais 19 ans, on a presque tous coupé les ponts avec tout ce beau monde (surtout moi en tout cas).
Et nous voilà actuellement. Moi et ma transidentité dont il ne saura jamais rien (quoique, c'est prévu que j'entame un jour des démarches pour porter plainte contre lui... C'est juste que j'ai trop de choses à faire pour le moment pour me lancer là-dedans malheureusement. Déjà, avoir une situation stable, ce serait pas mal pour commencer avant de se lancer dans une bataille juridique.)
C'est ce qui m'amène ici aussi. Parmi mes doutes et mes peurs : j'en tiens une belle.
Parce que j'ai envie de passer aux hormones, mais, j'ai peur que la transformation de mon visage me fasse ressembler à cet homme.
J'ai eu la chance jusqu'ici d'avoir un visage, parmi mes frères et sœurs, qui tient du pur hybride : certains tiennent + du côté maternel, d'autres du côté paternel...
Cela dit, dans mon cas, on ne peut pas me mettre plus de l'un ou de l'autre côté. J'ai des traits qui ressemblent à l'un et l'autre.
Et encore une fois, j'ai peur que la testostérone révèle + ce côté paternel, notamment que ça fasse se développer mon pif pour lui ressembler.
Je tiens à dire que ça ne me ferait pas plaisir d'avoir un visage qui me le rappelle + (Ça m'arrive encore de cauchemarder sur lui)
(Et j'ai toujours eu beaucoup de mal à encaisser qu'on soit du même sang... mes difficultés sont toujours là d'ailleurs).
Pourquoi je viens vous voir ? Pour savoir si il y a des personnes qui ont ou ont eu un problème similaire.
Comment faire quand on a peur de ressembler physiquement à quelqu'un de notre famille ?
Quelqu'un a des retours à me faire là-dessus ?
Sur comment ils ont pu gérer ou atténuer cette peur... ?
ps : je sais que c'est plutôt glauque donc je m'excuse d'avance si j'ai été trop vulgaire ou choquant, mais je ne sais pas le formuler autrement quand je parle de ce truc, surtout quand j'essaie d'édulcorer.
Je viens donc poster ce sujet ici après avoir brièvement abordé cette pensée sur ce sujet (un peu de contexte ça fait pas de mal).
Pour comprendre ce titre, et donc cette peur que j'ai, il va falloir que j'aborde le pourquoi.
Et le pourquoi est pas bien reluisant. Il est même assez dur (je préviens pour ceux qui ont besoin).
De manière générale, dans le milieu, le rapport à la famille, c'est pas toujours ça, je vous l'accorde.
Autant, j'ai la chance d'avoir un côté maternel relativement sympa (parce que ya des défauts bien sûr, mais ce côté-ci de la famille est quand même tolérant question lgbt de ce que je sais).
Autant, j'ai eu le "bonheur" de grandir dans un environnement particulièrement malsain (qui peut en partie expliquer pourquoi les questions d'identité ont été repoussé et ignoré très longtemps vu l'atmosphère).
Bon, j'arrête de tourner autour du pot : J'ai un géniteur violent aussi bien physiquement que verbalement. (Avec ma famille on rentre pas exactement dans le cliché des enfants battus + maman battue donc je me suis jamais fait à cette image, c'est pourquoi je n'utilise pas ces termes, même si... basiquement, ouais... C'est le cas.)
J'ai grandi en côtoyant un homme que je qualifierai de parasite, qui, en plus de s'être fait de l'argent sur le dos de ma mère handicapée (qui payait absolument TOUT pour nous, quitte à négliger sa santé au passage tandis que lui ne payait rien), nous a traité, mes frères et sœurs et moi (+ ma mère), comme ses bonnes.
C'est simple : on devait lui obéir, nettoyer et se taire. Être d'accord avec lui aussi si on ne voulait pas se prendre des tartes (sans oublier que ce con est un putain de gamin qui était incapable de "jouer" avec ses enfants sans les faire pleurer : jeu type "tirer les oreilles", entre autre).
J'ai du mentir toute ma vie à son propos. À l'école, devant les gens quand il osait dire qu'il était "un bon père" et j'en passe.
Devant le monde entier, il jouait la comédie : à être mielleux alors qu'en privé, on vivait un calvaire.
Tout le monde le voyait comme, au mieux quelqu'un de sympa,
au pire, le fou de la cité qu'il ne fallait pas faire chier (il était ce "gars" avec la réputation du fou furieux, au point où les voisins (qu'on ne connaissait pas) ont toujours été exagérément poli avec nous (les rares fois où nous sortions avec ou sans lui) quand on ne nous évitait pas dû à la crainte qu'il inspirait).
C'est simple, lorsque je parle de lui, je ne peux que citer des défauts : c'est à se demander s'il possède une seule qualité.
Et croyez-moi, je vous écourte les passages sur des anecdotes de son enfance à base de violence gratuite et autres joyeusetées.
Tout comme je peux vous dire que la question lgbt, je pouvais être sûr et certain du comment il réagirait si j'avais eu ce genre de discussion à l'époque : ça aurait été niet : Jamais je n'aurais parlé de ça avec lui ou sa famille (ma famille paternelle, c'est un délire. Je garde ça pour une autre fois). Enfin bon, j'avais d'autres choses à penser à l'époque et je n'avais pas encore pris conscience de mon problème identitaire.
Bref, dès que ma mère a divorcé avec ce gars quand j'avais 19 ans, on a presque tous coupé les ponts avec tout ce beau monde (surtout moi en tout cas).
Et nous voilà actuellement. Moi et ma transidentité dont il ne saura jamais rien (quoique, c'est prévu que j'entame un jour des démarches pour porter plainte contre lui... C'est juste que j'ai trop de choses à faire pour le moment pour me lancer là-dedans malheureusement. Déjà, avoir une situation stable, ce serait pas mal pour commencer avant de se lancer dans une bataille juridique.)
C'est ce qui m'amène ici aussi. Parmi mes doutes et mes peurs : j'en tiens une belle.
Parce que j'ai envie de passer aux hormones, mais, j'ai peur que la transformation de mon visage me fasse ressembler à cet homme.
J'ai eu la chance jusqu'ici d'avoir un visage, parmi mes frères et sœurs, qui tient du pur hybride : certains tiennent + du côté maternel, d'autres du côté paternel...
Cela dit, dans mon cas, on ne peut pas me mettre plus de l'un ou de l'autre côté. J'ai des traits qui ressemblent à l'un et l'autre.
Et encore une fois, j'ai peur que la testostérone révèle + ce côté paternel, notamment que ça fasse se développer mon pif pour lui ressembler.
Je tiens à dire que ça ne me ferait pas plaisir d'avoir un visage qui me le rappelle + (Ça m'arrive encore de cauchemarder sur lui)
(Et j'ai toujours eu beaucoup de mal à encaisser qu'on soit du même sang... mes difficultés sont toujours là d'ailleurs).
Pourquoi je viens vous voir ? Pour savoir si il y a des personnes qui ont ou ont eu un problème similaire.
Comment faire quand on a peur de ressembler physiquement à quelqu'un de notre famille ?
Quelqu'un a des retours à me faire là-dessus ?
Sur comment ils ont pu gérer ou atténuer cette peur... ?
ps : je sais que c'est plutôt glauque donc je m'excuse d'avance si j'ai été trop vulgaire ou choquant, mais je ne sais pas le formuler autrement quand je parle de ce truc, surtout quand j'essaie d'édulcorer.