Blocages pour avancer
Posté : 24 janv. 2021 11:09
Bonjour,
J'avais envie de partager comment je vis ma période après le questionnement et le coming-out et peut-être avoir certains retours d'expériences. J'ai 28 ans, mon pronom c'est il, il y a deux ans et demi j'ai commencé mes questionnements sur mon genre. Aujourd'hui, ça fait un peu plus d'un an que j'en ai parlé à mes proches et qu'on me genre au masculin, et ça fait quelques mois que j'en ai parlé à ma famille. Je me sens vraiment mieux qu'avant toute ma période de questionnements où les sujets de genre étaient toujours dans ma tête. Je suis aujourd'hui à l'aise dans ce que je suis au fond de moi et j'ai mis des petites choses en place pour me sentir mieux, comme mon prénom, prendre soin de mon apparence, prendre une médecin ok sur les questions de genre pour me sentir en sécurité, etc. Je suis par contre moins à l'aise en société, avec les autres. J'ai l'impression que cette dernière année à été l’ascenseur émotionnel entre les joies du quotidien d'être genré correctement et la colère et la peur quand ça ne se passe pas bien (ou l'anticipation que ça ne se passe pas bien). Je ressens souvent de la tristesse, parfois une envie de rien, qui j'ai l'impression me freine. Je suis quand même entouré par des ami.e.s mais je me sens (ou je me suis) beaucoup isolé.
Les choses que j'ai mis en place se sont faites les unes après les autres avec des temps différents entre chaque. Mais aujourd'hui, j'ai une grande sensation de blocage où je ne sais pas comment avancer. Je dis avancer car dans ma tête, il y a un certain imaginaire vers lequel j'aimerais aller pour me sentir bien mais je n'arrive pas encore à détricoter si c'est un idéal rassurant ou si c'est ce que j'aimerais concrétiser. Je me dis que c'est peut-être parce que les prochaines étapes auxquelles je pense me font davantage peur, me mette dans une case définie et irréversible.. En ce moment, je n'aime pas ma voix mais je ne fais pas la démarche de chercher de l'info ou de me renseigner, j'ai l'impression que ça me met vers le chemin réelle d'une transition et ce mot me fait parfois peur. Voilà, pouvoir écrire et partager ces quelques lignes font déjà un peu de bien, merci pour vos retours si vous en avez envie.
J'avais envie de partager comment je vis ma période après le questionnement et le coming-out et peut-être avoir certains retours d'expériences. J'ai 28 ans, mon pronom c'est il, il y a deux ans et demi j'ai commencé mes questionnements sur mon genre. Aujourd'hui, ça fait un peu plus d'un an que j'en ai parlé à mes proches et qu'on me genre au masculin, et ça fait quelques mois que j'en ai parlé à ma famille. Je me sens vraiment mieux qu'avant toute ma période de questionnements où les sujets de genre étaient toujours dans ma tête. Je suis aujourd'hui à l'aise dans ce que je suis au fond de moi et j'ai mis des petites choses en place pour me sentir mieux, comme mon prénom, prendre soin de mon apparence, prendre une médecin ok sur les questions de genre pour me sentir en sécurité, etc. Je suis par contre moins à l'aise en société, avec les autres. J'ai l'impression que cette dernière année à été l’ascenseur émotionnel entre les joies du quotidien d'être genré correctement et la colère et la peur quand ça ne se passe pas bien (ou l'anticipation que ça ne se passe pas bien). Je ressens souvent de la tristesse, parfois une envie de rien, qui j'ai l'impression me freine. Je suis quand même entouré par des ami.e.s mais je me sens (ou je me suis) beaucoup isolé.
Les choses que j'ai mis en place se sont faites les unes après les autres avec des temps différents entre chaque. Mais aujourd'hui, j'ai une grande sensation de blocage où je ne sais pas comment avancer. Je dis avancer car dans ma tête, il y a un certain imaginaire vers lequel j'aimerais aller pour me sentir bien mais je n'arrive pas encore à détricoter si c'est un idéal rassurant ou si c'est ce que j'aimerais concrétiser. Je me dis que c'est peut-être parce que les prochaines étapes auxquelles je pense me font davantage peur, me mette dans une case définie et irréversible.. En ce moment, je n'aime pas ma voix mais je ne fais pas la démarche de chercher de l'info ou de me renseigner, j'ai l'impression que ça me met vers le chemin réelle d'une transition et ce mot me fait parfois peur. Voilà, pouvoir écrire et partager ces quelques lignes font déjà un peu de bien, merci pour vos retours si vous en avez envie.