Prise de contact:
Nous avions contacté, par mail, l'hôpital universitaire de Gand en 2016 (contact fin janvier, rdv fin mai) mais finalement ma conjointe avait fait marche arrière avant notre premier rendez-vous.
En mars 2017, finalement elle se sent prête à se jeter dans le grand bain. Nous reprenons contact par mail
(ils sont très réactifs en terme de réponse : 24 à 48h max) et nous avons de nouveau rendez-vous fin mai. Je précise d'entrée de jeu dans le mail que je suis trans, donc stérile de fait.
Ils nous ont envoyés les heures auxquelles nous étions attendus, ainsi qu'un plan associé pour trouver le bon bâtiment, la bonne entrée et le bon étage. Nous avons un questionnaire de santé à remplir et à apporter le jour de la rencontre avec la gynéco.
Il faut savoir qu'ils s'expriment quasi tous dans un français au pire approximatif mais tout à fait compréhensible, au mieux dans un français parfait.
Les premières consultations:
- Mai 2017 : Premier rendez-vous programmé auprès de la gynéco et de la psychologue du service. Gros stress présent ce jour là : peur de pas réussir à convaincre, peur des questions qui nous seront posées, peur de ne pas entrer dans leurs critères de prise en charge, etc.
Histoire de bien décompresser, on arrive avec plus d'une heure de retard au rendez-vous (ah ah). En effet, il faut savoir que c'est un vrai labyrinthe ! On s'est paumés pour se garer, on s'est paumés pour trouver le batiment, on s'est paumés pour trouver la caisse où s'enregistrer, on s'est paumés pour trouver le bon service. On s'est retrouvé dans des labos ou encore dans un service de rééducation

Maintenant ça nous fait bien marrer mais sur le coup, c'était particulièrement stressant.
Et pourtant ... accueillis avec un grand sourire par le secrétariat, absolument aucun soucis face au retard d'une heure passée.
On rencontre tout d'abord la
gynéco qui nous pose aucune question sur la situation de notre couple mais qui fait un relevé d'informations du côté santé de chacun en s'appuyant sur notre questionnaire rempli et apporté (antécédents médicaux, chirurgicaux, addictions, cycle menstruel, etc).
Elle nous expliquera ensuite comment se déroule les inséminations chez eux.
On a également des examens à réaliser, surtout madame, pour débuter le parcours. A priori, pas de difficulté de son côté relevées.
Tout au long, elle s'efforce d'apporter une information claire et prend le temps de répondre à nos questions.
On enchaîne avec la
psychologue. Autant j'ai l'habitude des questions sur mon parcours, autant ma conjointe non. C'était donc assez angoissant, notamment pour elle. Mais ça s'est très bien passé. Elle est respectueuse, ne pose aucune question intrusive et on a vraiment eu l'impression d'avoir eu le droit à un questionnaire "type", aussi bien pour les hétéros, que les homos, les cys ou les trans.
On choisit ensemble également le phénotype du donneur (groupe sanguin, taille, cheveux et yeux) et le type de don (anonyme ou semi-anonyme).
Elle nous explique que dans 10 jours, une commission à lieu pour étudier les dossiers. Ca nous laisse peu de temps pour remplir tous les papiers que nous avons à remplir et envoyer le tout avec AR mais on s'engage à tout réunir d'ici là .
Bon comme je fais toujours tout à la dernière minute, ils ont reçu notre courrier le matin même ahem ... C'était just !
On l'appelle le jour même, dans l'après-midi comme convenu : notre dossier est passé en commission sans soucis, on peut débuter le parcours.