J'ai fais mon CO à ma famille ok tiers mais ils sont pas investi émotionellement comme depuis toujours et j'en ai parlé à mon infirmière. Le madame était de trop mais bon on va faire avec le temps d'acclimatation.
Je veux en parler à mon psychiatre et j'ai honte de lui dire car j'ai la vision de
Un homme
Une personne transgenre
Et je sais pas son degré de compréhension alors j'en ai parlé en amont pour ne pas stresser et qu'il le sache et digére le truc avant de me voir.
Bref tas d'émotions et c'est ma thérapie qui m'a permis d'accepter mon identité !
Je me sens dégoûté et déprimé. En une seule parole ça m'a rappeller la violence du truc.
Je suis vraiment bouleversé de voir que c'est si dur de genré au masculin, d'être pleinement soi dans ce type d'environnement !
Seul je me sens mieux.
Le dire.
-
- Gravier
- Messages : 42
- Enregistré le : 21 oct. 2019 09:37
- Localisation : France
- Situation : Trans
- Genre : Homme
- Pronoms : Il
- Suivi psy : Oui
- Hormoné : Oui
- Prénom : Oui
Re: Le dire.
C'est compliqué d'annoncer ça aux gens , tu sais jamais comment ils vont réagir.
J'ai eu quelques personnes qui ont refusé d'utiliser il , et d'autre qui n'ont pas vu de problème.
De ce que j'ai remarqué de mon expérience, les gens ont plus vite tendance à dire "il " si tu en parles comme un truc mondain , je sais que c'est ce que je fais à chaque rendez vous médical , je dis " ah ouais ma carte est à F mais je suis en changement c'est pour ça " et j'en parle comme si je parlais d'un rhume ou d'un cheveu blanc , généralement les gens me voient détendu et pas intéressé par le sujet et s'y intéressent pas en retour.
Si c'est un psychiatre , qui du coup va te suivre et aussi probablement être une étape importante d'une transition (surtout si médicale ) , c'est une bonne chose d'amener le sujet en amont , mais si tu te sens pas confortable avec ton professionnel de santé , c'est toujours possible de demander de voir quelqu'un d'autre si c'est dans un CMP.
J'ai eu quelques personnes qui ont refusé d'utiliser il , et d'autre qui n'ont pas vu de problème.
De ce que j'ai remarqué de mon expérience, les gens ont plus vite tendance à dire "il " si tu en parles comme un truc mondain , je sais que c'est ce que je fais à chaque rendez vous médical , je dis " ah ouais ma carte est à F mais je suis en changement c'est pour ça " et j'en parle comme si je parlais d'un rhume ou d'un cheveu blanc , généralement les gens me voient détendu et pas intéressé par le sujet et s'y intéressent pas en retour.
Si c'est un psychiatre , qui du coup va te suivre et aussi probablement être une étape importante d'une transition (surtout si médicale ) , c'est une bonne chose d'amener le sujet en amont , mais si tu te sens pas confortable avec ton professionnel de santé , c'est toujours possible de demander de voir quelqu'un d'autre si c'est dans un CMP.
-
- Gravier
- Messages : 37
- Enregistré le : 27 avr. 2022 02:34
- Localisation : Limoges
- Situation : Trans
- Genre : masculin
- Pronoms : il
- Suivi psy : Oui
- Hormoné : Oui
Re: Le dire.
Quand j'ai découvert que j'étais un homme transgenre, j'en ai parlé à ma psychiatre que je voyais à l'époque. Elle essayait de me convaincre que j'étais une femme et que j'étais soi disant "féminine". Je n'avais pourtant rien de féminin. Elle me disait des choses du genre que si j'étais né dans un corps de femme, c'est que j'étais une femme ... Et j'en passe.
J'ai arrêté d'aller la voir. J'ai changé de psy. Je suis allé voir un psychologue safe sur le sujet de la transidentité avec qui j'ai pu avancer...
Donc si ton psychiatre n'est pas safe, n'hésite pas à changer de psy pour pouvoir en parler avec un professionnel avec qui tu te sentiras à l'aise pour en parler.
J'ai arrêté d'aller la voir. J'ai changé de psy. Je suis allé voir un psychologue safe sur le sujet de la transidentité avec qui j'ai pu avancer...
Donc si ton psychiatre n'est pas safe, n'hésite pas à changer de psy pour pouvoir en parler avec un professionnel avec qui tu te sentiras à l'aise pour en parler.