Message
par Lunden » 17 juil. 2023 09:30
Les suivis psy en CMP ne sont pas toujours au top. C'est une structure sociale gratuite, certes, mais de l'aveu de la psychologue que je voyais là -bas, ils n'étaient pas formés à plusieurs choses (transition de genre, troubles autistiques...).
J'ai eu un suivi psychologique, donc, alors que j'étais clairement en dépression et que ça ne m'aidait pas trop. Surtout que je devais gérer les crises d'angoisse générées par la Covid-19 et les crises de dysphorie en même temps. Des avis que j'ai pu avoir de connaissances, les CMP ne sont effectivement pas compétents sur tout malgré des équipes relativement grandes et, en grosse ville, ce sera surtout des préventions contre l'usage des drogues ou de la lutte contre les pensées suicidaires qui seront des situations traitées.
Autre point : comme Tourcoing est assez peuplé, au même titre que Roubaix ou Lille, on demande souvent aux personnes désirant un suivi de passer par un Dispositif d'Accueil et de Crise (DAC). Cela afin de jauger et juger la prise en charge nécessaire pour les patients.
Je suis passé par ce système, résultat :
1) Appel au DAC, avec premier rendez-vous fixé deux semaines plus tard, quand ça va vite, sinon c'est un mois.
2) Une fois au DAC, rendez-vous avec tests, mais l'infirmièr.e qui fait passer les questions tente souvent de dissuader d'aller au CMP comme le carnet est plein.
3) Sorti du DAC, tu dois attendre une lettre qui va proposer/imposer un suivi psychologique, psychiatrique ou rien du tout.
4) Ce suivi, tu ne peux pas en prendre le premier rendez-vous, c'est le CMP qui doit appeler. Pour moi, ça à dû attendre 4 mois et demi entre la réception du courrier et le rendez-vous en question.
En tout, cinq mois d'errance médicale psy, où je me suis battu avec mes problèmes. J'ai fini par consulter régulièrement mon médecin traitant, comme mon ancienne psychiatre n'était pas non plus un modèle de gentillesse vis-à -vis des parcours de transition (alors que je consultais pour dépression).