Doutes juste avant de sauter le pas
Posté : 07 juin 2019 22:57
Hello,
Comme beaucoup d entre vous, les doutes viennent de revenir juste au moment de passer aux hormones (mois d aout). Mes doutes sont lies au fait que je ne ressens pas une dysphorie precise vis a vis de mon corps, du moins pas au point de vouloir m arracher certaines parties du corps. Il s agit plutot d une indifference, de l entretien d un corps etranger, comme d une voiture pour qu elle fonctionne et remplisse sa fonction.
Depuis que j ai commence la muscu, j adore le changement. Je me reve en homme et ai envie de prendre soin de ce nouveau corps (en me concentrant sur les changements "masculins" et en me projetant sous hormones et opere). J envie les hommes et meure d envie de leur ressembler, cela a toujours ete le cas, depuis l enfance. Lorsque je prenais des modeles ils etaient uniquement masculins (ca je viens de m en rendre compte avec le recul).
L autre chose qui me fait douter c est qu apparemment je n ai rien dit etant petit, d apres mes parents, mais ils ont une telle incomprehension de la transidentite que cela peut etre oriente comme jugement car ca n est pas du tout ce que je ressens dans mes souvenirs. J ai l impression de l avoir dit de multiples manieres meme si cela n etait pas verbal (choix de jeux de garcons, foot, coupe de cheveux, habits... non seulement pour le gout mais avec l envie de passer un message, ce ressenti en souvenir est tres clair). Je n ai jamais verbalise grand chose avec eux. Mais leur tristesse et leur incomprehension font mal. Je vois un monstre dans leurs yeux, c est tres dur.
A vrai dire les doutes sont revenus apres mon CO aupres d eux. Cela tient peut etre a la difficulte de les voir si tristes.
En resume, certains d entre vous ont ils eu la meme experience : pas d expression verbale de la transidentite durant l enfance, pas de degout mais indifference vis a vis du corps et le fantasme profond d etre un homme (depuis toujours), pas de soucis particulier a l adolescence, juste un mal etre traine jusqu a aujourd hui, ayant debute en pre adolescence (mais que je n identifiais pas comme en rapport avec le genre jusqu a aujourd hui), epanouissement en se genrant et en etant considere comme un homme aujourd hui.
Je crains egalement les effets secondaires des hormones, la place que prend la transition dans une vie que j ai dedie a autre chose qu a moi meme.
Bref... le flip de derniere minute et le malaise d avoir l impression d etre un monstre aux yeux de mes parents...
Comme beaucoup d entre vous, les doutes viennent de revenir juste au moment de passer aux hormones (mois d aout). Mes doutes sont lies au fait que je ne ressens pas une dysphorie precise vis a vis de mon corps, du moins pas au point de vouloir m arracher certaines parties du corps. Il s agit plutot d une indifference, de l entretien d un corps etranger, comme d une voiture pour qu elle fonctionne et remplisse sa fonction.
Depuis que j ai commence la muscu, j adore le changement. Je me reve en homme et ai envie de prendre soin de ce nouveau corps (en me concentrant sur les changements "masculins" et en me projetant sous hormones et opere). J envie les hommes et meure d envie de leur ressembler, cela a toujours ete le cas, depuis l enfance. Lorsque je prenais des modeles ils etaient uniquement masculins (ca je viens de m en rendre compte avec le recul).
L autre chose qui me fait douter c est qu apparemment je n ai rien dit etant petit, d apres mes parents, mais ils ont une telle incomprehension de la transidentite que cela peut etre oriente comme jugement car ca n est pas du tout ce que je ressens dans mes souvenirs. J ai l impression de l avoir dit de multiples manieres meme si cela n etait pas verbal (choix de jeux de garcons, foot, coupe de cheveux, habits... non seulement pour le gout mais avec l envie de passer un message, ce ressenti en souvenir est tres clair). Je n ai jamais verbalise grand chose avec eux. Mais leur tristesse et leur incomprehension font mal. Je vois un monstre dans leurs yeux, c est tres dur.
A vrai dire les doutes sont revenus apres mon CO aupres d eux. Cela tient peut etre a la difficulte de les voir si tristes.
En resume, certains d entre vous ont ils eu la meme experience : pas d expression verbale de la transidentite durant l enfance, pas de degout mais indifference vis a vis du corps et le fantasme profond d etre un homme (depuis toujours), pas de soucis particulier a l adolescence, juste un mal etre traine jusqu a aujourd hui, ayant debute en pre adolescence (mais que je n identifiais pas comme en rapport avec le genre jusqu a aujourd hui), epanouissement en se genrant et en etant considere comme un homme aujourd hui.
Je crains egalement les effets secondaires des hormones, la place que prend la transition dans une vie que j ai dedie a autre chose qu a moi meme.
Bref... le flip de derniere minute et le malaise d avoir l impression d etre un monstre aux yeux de mes parents...