Mon psy me prend t il au sérieux?
Posté : 20 sept. 2018 20:58
Bonjour,
le titre de ce sujet semble assez éloquent.
En effet, il y a 7 ans j'ai commencé le parcours psy sauf que j'étais mineur et dans une petite ville, les choses de la vie on fait que malgré une attestation je n'ai pas commencé la T et le reste.
Aujourd'hui ma vie comme telle n'est plus vivable, j'accepte et j'assume totalement d'être un transgenre et je veux être totalement qui je suis vraiment.
Pour ça, je décide de reprendre rendez vous avec ce même psychiatre qu'il y a 7 ans, j'obtiens un rendez vous rapidement, je ne tourne pas autour du pot une fois assis dans son cabinet.
Et là les choses se sont enchaîner. Je n'ai pas compris où il essayait d'aller. Il a posé énormément de questions sur ma sexualité, beaucoup, voir même beaucoup trop et des questions qui m'ont énormément gêné comme si j'étais une vulgaire bête de foire. Quel est ta position préférée? Quand tu es excité ça se manifeste comment? Tu penses à quoi? Et tu aimes être touché comment et tu touches ta partenaire comment? Et j'en passe. Très peu de vrais questions sur comment je me sens dans mon corps, qu'est ce qui me gêne, qu'est ce que je veux? Non ça s'est résumé à une curiosité sexuel malaisante.
Puis il me redemande si j'ai conscience de la chose dans laquelle je me lance, je lui réponds que oui il y a 7 ans j'étais mineur, j'ai eu peur et je n'avais pas les ressources nécessaires pour entreprendre les choses mais aujourd'hui je suis sur de moi, je ne doute plus. Il me rétorque que les chirurgiens ne font que des mutilations du corps et les pharmaciens et médicaments sont des poisons. Je ne peux m'empêcher que de répondre que mutiler soit même son corps en étant prêt à aller jusqu'au suicide pour ne plus vivre cette vie, boire fumer se droguer et ne pas prendre soin de soi c'est vrai que c'est mieux que d'avoir une vie saine tout en prenant de la T. C'est vrai autant pour moi.
Bref la conversation tourne un peu en rond et je ne le comprends plus vraiment. Il me demande ce que j'attends de lui et forcement j'attends seulement l'attestation pour pouvoir valider mon rendez vous chez l'endocrinologue. Il me dit que pour des questions déontologique et parce qu'il n'est plus sur de son premier diagnostic il préfère me revoir une ou deux fois pour exclure la thèse de la dissociation de personnalité.
Concrètement, ça veut dire quoi ça? Je vais m’asseoir sur mon attestation? Il me prend pour un taré? Ces questions sur ma sexualité etaient elles normales?
Merci d'avoir tout lu, je me suis peut être un peu emballé.
le titre de ce sujet semble assez éloquent.
En effet, il y a 7 ans j'ai commencé le parcours psy sauf que j'étais mineur et dans une petite ville, les choses de la vie on fait que malgré une attestation je n'ai pas commencé la T et le reste.
Aujourd'hui ma vie comme telle n'est plus vivable, j'accepte et j'assume totalement d'être un transgenre et je veux être totalement qui je suis vraiment.
Pour ça, je décide de reprendre rendez vous avec ce même psychiatre qu'il y a 7 ans, j'obtiens un rendez vous rapidement, je ne tourne pas autour du pot une fois assis dans son cabinet.
Et là les choses se sont enchaîner. Je n'ai pas compris où il essayait d'aller. Il a posé énormément de questions sur ma sexualité, beaucoup, voir même beaucoup trop et des questions qui m'ont énormément gêné comme si j'étais une vulgaire bête de foire. Quel est ta position préférée? Quand tu es excité ça se manifeste comment? Tu penses à quoi? Et tu aimes être touché comment et tu touches ta partenaire comment? Et j'en passe. Très peu de vrais questions sur comment je me sens dans mon corps, qu'est ce qui me gêne, qu'est ce que je veux? Non ça s'est résumé à une curiosité sexuel malaisante.
Puis il me redemande si j'ai conscience de la chose dans laquelle je me lance, je lui réponds que oui il y a 7 ans j'étais mineur, j'ai eu peur et je n'avais pas les ressources nécessaires pour entreprendre les choses mais aujourd'hui je suis sur de moi, je ne doute plus. Il me rétorque que les chirurgiens ne font que des mutilations du corps et les pharmaciens et médicaments sont des poisons. Je ne peux m'empêcher que de répondre que mutiler soit même son corps en étant prêt à aller jusqu'au suicide pour ne plus vivre cette vie, boire fumer se droguer et ne pas prendre soin de soi c'est vrai que c'est mieux que d'avoir une vie saine tout en prenant de la T. C'est vrai autant pour moi.
Bref la conversation tourne un peu en rond et je ne le comprends plus vraiment. Il me demande ce que j'attends de lui et forcement j'attends seulement l'attestation pour pouvoir valider mon rendez vous chez l'endocrinologue. Il me dit que pour des questions déontologique et parce qu'il n'est plus sur de son premier diagnostic il préfère me revoir une ou deux fois pour exclure la thèse de la dissociation de personnalité.
Concrètement, ça veut dire quoi ça? Je vais m’asseoir sur mon attestation? Il me prend pour un taré? Ces questions sur ma sexualité etaient elles normales?
Merci d'avoir tout lu, je me suis peut être un peu emballé.