Dysphorie ou pas, suis-je seul.e?
Posté : 17 avr. 2019 16:17
Salut
Pour faire court, j'ai toujours eu un problème avec ma poitrine. Elle est là, imposante. Pendant des années je ne me suis vue qu'à travers elle, tant elle prenais de la place, et j'avais l'impression (à juste titre parfois) que les autres, toutes ces personnes autours de moi, ne me voyait qu'à travers elle. C'était pesant.
J'ai plus de facilité à l'accepter pour ce qu'elle est: deux poches de graisse "censée nourrir des bébés" - depuis que je suis free the nipple.
De moi à moi, je l'aime, j'aime la façon qu'elle à de bouger, la façon qu'elle à d'être elle, j'aime sa forme. C'est un bout de moi.
Mais le regard des autres me pose un réel soucis. J'ai remarqué que quand je suis avec des personnes qui me mégenrent (par ignorance ou par transphobie) elle devient un poids, elle me fait mal physiquement, j'ai envie de l'arracher. J'en ai mal au corps.
A l'inverse quand je suis entouré.e de personnes qui respectent mon identité, ça se passe bien. Enfin moins mal. C'est facilement supportable on va dire.
Pour le moment ça va, j'ai une atmosphère de travail très inclusive. Je suis out et ça se passe bien. Mais ça ne dureras pas puisque mon contrat fini en juillet.
Le must c'est quand je suis tout.e seul.e, mon corps est juste un corps, je ne le vois ni comme spécifiquement féminin ou masculin.
Je n'envisage pas de devoir binder souvent, car je n'aime pas le porter: j'ai trop chaud, et il me fait mal au dos (j'ai du mal à me tenir droit.e quand je porte mon binder, une brassière ou même un sac à dos).
Je veux savoir si je suis seul.e à ressentir cette sorte de "dysphorie" partielle, même si je n'aime pas utiliser le terme de dysphorie pour ça, c'est le seul qui convienne.
Merci pour vos réponses!
Pour faire court, j'ai toujours eu un problème avec ma poitrine. Elle est là, imposante. Pendant des années je ne me suis vue qu'à travers elle, tant elle prenais de la place, et j'avais l'impression (à juste titre parfois) que les autres, toutes ces personnes autours de moi, ne me voyait qu'à travers elle. C'était pesant.
J'ai plus de facilité à l'accepter pour ce qu'elle est: deux poches de graisse "censée nourrir des bébés" - depuis que je suis free the nipple.
De moi à moi, je l'aime, j'aime la façon qu'elle à de bouger, la façon qu'elle à d'être elle, j'aime sa forme. C'est un bout de moi.
Mais le regard des autres me pose un réel soucis. J'ai remarqué que quand je suis avec des personnes qui me mégenrent (par ignorance ou par transphobie) elle devient un poids, elle me fait mal physiquement, j'ai envie de l'arracher. J'en ai mal au corps.
A l'inverse quand je suis entouré.e de personnes qui respectent mon identité, ça se passe bien. Enfin moins mal. C'est facilement supportable on va dire.
Pour le moment ça va, j'ai une atmosphère de travail très inclusive. Je suis out et ça se passe bien. Mais ça ne dureras pas puisque mon contrat fini en juillet.
Le must c'est quand je suis tout.e seul.e, mon corps est juste un corps, je ne le vois ni comme spécifiquement féminin ou masculin.
Je n'envisage pas de devoir binder souvent, car je n'aime pas le porter: j'ai trop chaud, et il me fait mal au dos (j'ai du mal à me tenir droit.e quand je porte mon binder, une brassière ou même un sac à dos).
Je veux savoir si je suis seul.e à ressentir cette sorte de "dysphorie" partielle, même si je n'aime pas utiliser le terme de dysphorie pour ça, c'est le seul qui convienne.
Merci pour vos réponses!
