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En questionnement...

Posté : 15 mai 2018 21:46
par MaybeCharly
Bonjour à tout.e.s,

Alors voilà j'ai 23 ans et je me pose beaucoup de questions sur mon identité du genre... enfin pas réellement mais ça me torture pas mal...

Je sais que je suis la seule personne qui pourra répondre à toute mes questions. J'ai déjà lu quelques parcours sur ce forum et même ailleurs et je me retrouve quelques fois dans certains témoignages mais j'aurai quand même voulu un petit peu d'aide et de quelques petits conseils si vous en avez.

Il y a bien une chose qui est sûre c'est que dans ma tête j'ai toujours été un homme et je n'ai jamais aimé l'idée de faire partie de la gente féminine mais ce que je ne suis pas sûr c'est de ce que j'ai besoin de faire pour me sentir bien. Je me demande souvent si dans le futur je me vois comme un homme ou comme une femme, mais pas moyen je n'arrive strictement pas à me projeter dans le le futur.

J'ai eu une enfance et un début d'adolescence digne d'un petit garçon, les vêtements de fille me donnaient littéralement envie de vomir ou de pleurer. Etant jeune je voulais déjà qu'on me genre au masculin et j'avais choisi un autre prénom mais seulement que quelques personnes de mon entourage le faisaient vraiment. J'avais déjà pensé au changement de sexe plus d'une fois mais j'étais peu informé mais avec ce que la télévision me montrait, ça ne me donnait plus trop envie. Je ne sais pas du tout si j'ai connu une dysphorie du genre juste que depuis ma puberté j'ai jamais aimé et accepté ma poitrine bien volumineuse (que j'essayé de cacher puis j'ai fini par abandonner) et mes hanches, pas de bol j'ai hérité d'un vrai corps féminin. La puberté m'a transformée en une personne très complexée alors que avant j'avais beaucoup confiance en moi.
Mais j'ai finis par commencer à avoir de plus en plus d'attirance pour des hommes, alors que depuis toujours j'étais plus sur les femmes, mais cette nouvelle attirance avait tout remis en cause. Je voulais leur plaire, et ce n'était pas en m'habillant en garçon que j'allais réussir. J'ai commencé à écraser cette petite voix dans ma tête, j'ai refoulé ma vrai nature puis je me disais qu'il était impossible que je devienne un jour la personne que je voudrais être. Je me suis forcé encore et encore d'être une fille, j'ai laissé pousser mes cheveux, je me suis forcé à être belle et féminine. Ce n'était pas naturel et j'ai déjà eu cette remarque d'ailleurs. Dans tout les cas, je ne m'aimais pas, rien n'allait sur moi, je me dénigrais, depuis peu je me suis tourné vers un style plus simple et neutre mais je sens encore que je ne suis pas moi-même.
J'ai finis par reprendre conscience de mon désir de devenir un homme car je me sens comme tel dans ma tête puis j'ai enfin pris connaissance du mot "transgenre" et lu beaucoup de témoignages dans lesquels je me suis plus ou moins reconnu.
J'ai déjà parlé de mon mal-être à mes deux amies proches et elles le comprennent, mais l'une d'elles a peur pour moi et j'avoue que je ne suis pas non plus très rassuré et l'autre m'a conseillé d'aller sur un forum, j'ai longtemps hésité mais je me suis enfin lancé et me voilà.
J'ai surtout peur de mon tromper, suis-je un garçon manqué ou une personne transgenre? Ou si je suis légitime carrément? Car j'ai tout de même finis par me tourner vers ce côté féminin qui ne me plaisait vraiment pas et qui ne me plait toujours pas. Ces questionnements m'empêchent de dormir. Je me dis que si j'étais né en tant que homme je serai plus "heureux" et que su d'un coup de baguette magique je pouvais me changer en homme je le ferais sans hésiter.
Je me vois mal pour l'instant faire de grande transition, j'appréhende vraiment le changement physique mais c'est la transition sociale qui me fait le plus peur, j'ai été habitué au pronom féminin même si on me dit "monsieur" je me sens content et je ne corrige pas.

J'ai tellement à dire mais je vais m'arrêter là, je pense avoir dit les principaux problèmes de mon questionnement, j'espère que vous pourriez m'aider ou moins m'éclairer ou savoir si certains ont un vécu presque similaire au miens, ça me ferait plaisir d'en discuter un peu.

Re: En questionnement...

Posté : 15 mai 2018 23:30
par couss
Bienvenue, j'ai l'impression de me relire il y a un an. Déjà poster et retracer sa vie et son évolution au niveau du genre ça fait vachement de bien.
Pour le côté garçon manqué ou mec trans, c'est vraiment le temps et les tests qui peuvent t'aider. Planifie un parcours dans ta tête, juste voir comment tu t'organiserais, comment tu t'y prendrais, dans quel sens, quelles étapes en premier, etc. Déjà ça permet de voir que c'est réalisable si on y va progressivement. Puis tu peux te lancer pour voir si cette voie te convient. Perso j'ai commencé par ce qui n'engageait à rien : une coupe de cheveux, rejoindre un groupe de théâtre qui ne connait rien de moi et où je me présente en tant qu'homme (comme ça si ça ne va pas, ben tu changes et tu ne les revois pas), puis par une attest psy et un rdv endoc (juste des papiers que je ne suis pas obligé d'utiliser). Et seulement par la suite j'ai commencé à parler aux amis, à l'entourage etc.
Au final, il y a un an, je me laissais deux ans de réflexion. En fait j'ai énormément avancé depuis et je me pose plus du tout de questions. Mais j'ai avancé à mon rythme, prenant le temps d'être rassuré s'il le fallait.

Re: En questionnement...

Posté : 16 mai 2018 00:13
par MaybeCharly
Merci pour ta Réponse Couss!

C'est vrai que poster et tout retracer ça fait du bien, car je pense qu'il y a peut-être que dans mon vécu où je pourrais avoir des indices.
Je commence déjà à planifier quelques trucs!
La coupe je l'avais en quelques sortes mais j'ai bien l'intention de réadopter un look plus masculin , je m'en fiche pas du regard des autres.
J'ai juste peur de changer ma relation avec mon entourage (Ou même avec d'autres hommes avec qui je peux flirt). Je veux également être sûr pour ne pas leur dire une chose un jour et le lendemain leur dire autre chose... Je ne veux pas être mal face à un changement de pronom, pas que je ne m'identifie pas en tant que "il" mais plus parce que je n'ai pas l'habitude et que ça crée une gêne entre moi et l'autre personne. Ou pire ne pas se sentir légitime car on se laisse genrer de cette manière juste ne pas se "prendre la tête" avec ça...
Après je me laisse du temps pour réfléchir, je préfère m'occuper de moi personnellement en premier avant de penser aux autres. Mais je dis juste que ces sentiments me bouffent autant la vie et que ça reste autant dans ma tête, c'est qu'il y a une raison et que je la cherche encore...

Re: En questionnement...

Posté : 16 mai 2018 07:01
par couss
Pour la question de l'habitude face aux pronoms et de la légitimité, je comprends tout à fait. C'est pour ça que les lieux où j'ai fait des tests étaient des lieux safe. Dans le milieu militant j'ai été tout de suite à l'aise, moins au théâtre car les personnes étaient cis hetero et peu habituées au milieu queer mais comme celui qui dirige la troupe était au courant vu que je l'avais rencontré dans un centre LGBTQI, il m'a bien épaulé et je me suis senti protégé (j'en avais pas vraiment besoin car ils ont tous été très bienveillants mais sa présence me rassurait quand même).
J'ai aussi été en contact avec d'autres personnes trans vivant dans le même coin que moi et on avançait ensemble, donc ça me boostait, je ne me sentais pas tout seul.
Concernant la légitimité c'est venu peu à peu, et même encore aujourd'hui j'ai parfois du mal. Je sais que je suis un mec pas de soucis là dessus mais dès que je suis face à des gens qui savent, je me sens obligé de porter le binder et un packer, après je me sens mieux en les portant mais c'est pas hyper agréable non plus.
Et aussi plus j'avance au niveau administratif et plus je me sens légitime, j'ai deux attest, un endoc, une mutuelle à mon nom, une banque au courant, mon dossier de secu est annoté pour qu'on me rembourse même lorsque les ordonnances sont au masculin, un devis pour la mammec, je suis inscrit au masculin dans mon syndicat et mon chef d'établissement est au courant. Donc on peut plus me dire que c'est juste dans ma tête, et ça quand je dois présenté la situation c'est un vrai + pour être "crédible et légitime " aux yeux des gens.

Re: En questionnement...

Posté : 16 mai 2018 10:03
par MaybeCharly
Je trouve ça cool que tu sois tombé sur des bonnes personnes bien veillante... J'ai toujours voulu rencontrer des personnes trans pour en parler avec eux mais ce n'est pas vraiment facile dans mon coin de plus l'association est loin de chez moi, c'est pour ça que je me suis tourné vers ce forum...
Je voudrais bien faire des test mais c'est vrai que ce n'est pas facile de trouver où faire ça, il faut dire que où je suis il n'y a pas grand et je ne peux pas vraiment me déplacer très loin!
Niveau de la légitimité, je tente de me dire que c'est seulement mon ressenti qui est le plus important et non le regard des autres mais c'est pas souvent facile.
Sinon concernant le psy, tu as rapidement trouver un bon et non transphobe? Car j'ai longtemps hésité d'en voir un par peur qu'il me juge de trop et tout ce qui s'en suit bien sûr...

Re: En questionnement...

Posté : 16 mai 2018 10:50
par Apeiron
Aujourd'hui, les conditions pour changer de prénom (et parfois même la mention sexe) sont plus souples qu'à mon époque.

J'ai commencé une transition en 2007 à l'époque où j'étais lycéen et où la transidentité était bien moins médiatisée qu'aujourd'hui et donc beaucoup plus caricaturée.

Il y avait beaucoup de jeunes mecs de mon âge (c'est-à-dire des lycéens) avec ce que l'on appelle une "masculinité toxique" sur les forums que je fréquentais et ça ne m'a pas aidé à me trouver parce que je me disais que je ne serais jamais assez masculin, je ne me sentais pas légitime dans ma démarche.

Il fallait obligatoirement être hétéro (dans le genre d'arrivée, cela s'entend), se couper les cheveux très courts, faire de la muscu et du sport à gogo, porter un packing, un binder tout le temps (même pour dormir) et j'en passe...
Sinon ça voulait dire qu' on n'était pas vraiment un mec et ce n'était pas la peine de transitionner.
Il y avait un discours normalisant très fort.
Evidemment, il fallait aussi vouloir toutes les opérations.

C'est fou comme les choses se sont assouplies en dix ans quand j'y repense...

Je ne dis pas que tout le monde était comme ça mais sans doute que ça venait aussi de moi et de mon jeune âge et de mon manque d'affirmation de prendre à ce point à cœur ces discours. De la détestation de mon physique trop féminin aussi sans doute (je ne supportais pas d'avoir un visage aussi féminin quand d'autres pouvaient se permettre une coupe de cheveux viril grâce à leurs traits naturellement affirmés et pouvant facilement passer pour masculin).

Je me suis éloigné de tout ça, je suis devenu très solitaire et j'ai vécu dans l'androgynie en assumant un état civil féminin jusqu'en 2011 (la vie étudiante solitaire faisait que ça ne me pesait pas trop, en même temps je vivais complètement replié sur moi à cette époque et je ne travaillais pas salarialement parlant).
A partir de 2011 (fin de ma licence) j'ai décidé de finir ma transition sociale commencé en 2007 puis mise en stand-by (j'avais déjà fait l'opération du torse en 2008) : reprise de testo à partir de 2010, hystérectomie totale en 2011, changement complet d'état civil dans la foulée. Début 2012, je commençais l'année avec un état civil masculin.

Par contre cela m'a pris des années pour avoir un passing vraiment bon.

Je crois que c'est surtout ça qu'il faut prendre en considération : ai-je envie d'être considéré en homme ou en femme par toutes les personnes que je croise chaque jour?

Aujourd'hui je sais que si je vais dans un café/un cinéma/un magasin/un musée ou dans une quelconque administration on va me dire "bonjour Monsieur/Jeune homme" sans hésiter. C'est aussi le cas dans le cadre de mon travail (même si les élèves charrient ma petite taille et - du moins je le soupçonne - ma légère androgynie. Cependant c'est une androgynie masculine : j'ai bien l'air d'un mec féminin et pas l'inverse). Dans l'idéal j'aimerais être plus grand et un peu plus viril mais maintenant ça s'inscrit dans le cadre d'un complexe banal, ce n'est plus identitaire.
Mon identité sociale est "IL" , je souhaitais qu'il en soit ainsi et dans l'absolu, je ne sais pas.
On est toujours plus obscur à soi-même que ce que l'on croit.


Tout ça pour dire qu'à mon avis, c'est vain de vouloir affirmer absolument qu'on est homme et s'en convaincre.
Si on descend dans les profondeurs, c'est évidemment plus complexe que cela.
C'est pourquoi il est sans doute plus fructueux de se demander de quoi on a besoin socialement.

Moi, après avoir pris ce temps de réflexion, je ne supportais pas l'éventualité que toute ma vie on me dise "Bonjour Madame/Mademoiselle" et d'être considéré ainsi administrativement et dans la société. Cela me rendait fou et suicidaire.

Je ne dis pas que la transition est la solution miracle (il y a plein de frustrations) mais pour ma part, ça permet quand même de vivre beaucoup mieux et plus en accord avec soi-même.

Re: En questionnement...

Posté : 16 mai 2018 11:42
par MaybeCharly
Bonjour Apeiron, je te remercie pour ta réponse!

Je me doute bien qu'il y a quelques années c'était plus difficile de changer de sexe mais aussi de faire face à tout les stéréotypes et se sentir obligé d'être à "100% un homme". Heureusement que maintenant tout ça s'est assouplie car on ne veut pas tous forcément faire toutes les opérations ou pour certains toutes les démarches administratives.

Le plus important c'est que maintenant tu es heureux et en accord avec toi-même après chacun a son physique et son look, ça c'est encore autre chose ça.

La difficulté pour moi justement est de me projeter dans le futur et de savoir ce que j'ai envie et de comment j'ai envie d'être perçu.
Tout le monde me voit comme un " garçon manqué lesbienne" (Vive les préjugés ) et je n'aime vraiment pas cette vision là qu'ils ont de moi.

Je me doute bien que la transition n'est pas une solution miracle mais si c'est cette solution qui est la meilleure pourquoi ne pas la faire.

Re: En questionnement...

Posté : 16 mai 2018 12:09
par Apeiron
MaybeCharly a écrit : La difficulté pour moi justement est de me projeter dans le futur et de savoir ce que j'ai envie et de comment j'ai envie d'être perçu.
Tout le monde me voit comme un " garçon manqué lesbienne" (Vive les préjugés ) et je n'aime vraiment pas cette vision là qu'ils ont de moi.

Je te comprends très bien là-dessus car moi aussi ça m'insupportait (et c'était vraiment ma crainte) et au début de la transition, quand on adopte volontairement un look plus masculin, un entourage potentiellement malveillant (je ne parle pas spécialement de la famille) va avoir tendance à appuyer sur le côté féminin et faire des remarques du type "c'est court comme coupe pour une femme!", "ce n'est pas un t-shirt de mec ça?", "vous les femmes...", "Nous les femmes..." etc...

Comme pour nous rappeler notre sexe de naissance des fois qu'on aurait oublié.

Je ne vais pas te mentir : il faut beaucoup de temps pour se trouver et être plus à l'aise et ça passe par beaucoup de choses qui sont justement liées au temps (rencontres, relations, réalisations multiples dans divers domaines et toute la réflexion qui accompagne cela, la vie intérieure et spirituelle...)
Parfois déménager ça aide. Moi je suis venu vivre à Paris après mon hysté et très vite après j'ai eu le changement d'état civil : prénoms + mention sexe modifiée (sans aucune difficulté, ce qui était encore rare au début des années 2010, l'avantage d'être né en Bretagne avec une mairie très cool! :D ).

Concernant Paris, je trouve qu'on vit bien plus librement dans cette ville en tant que trans (on se fond dans la masse et on peut transcender la frustration par l'art grâce à tous les lieux culturels), c'est pourquoi j'ai décidé récemment d'investir dans une petite chambre qui pourra me servir de pied à terre le weekend et les vacances lorsque je serai muté ailleurs pour le travail (je suis fonctionnaire de l'éducation nationale, snif... :| ).

Et oui bien sûr, pourquoi ne pas le faire même si ce n'est pas une transition miracle. Disons que ça évite au moins l'insupportable (et puis cesser d'idéaliser les choses fait du bien). C'est bien pourquoi je suis allé au bout après un temps de suspension/réflexion!

Bon courage et n'hésite pas à venir parler ici ou en privé.

Re: En questionnement...

Posté : 16 mai 2018 13:06
par MaybeCharly
J'ai de la chance d'avoir une famille quand même assez ouvert et qui accepte assez bien les choses, bon ils blaguent un peu mais c'est jamais méchant puis je ris avec eux!
Mais c'est vrai que j'ai plus du mal avec les autres car je vais sentir une certaine moquerie. Même si c'est méchant parfois je vais aussi leur faire une remarque et généralement ça calme mais je fais ça seulement lorsque c'est vraiment poussé sinon j'ignore.
En vrai je ne sais même pas qu'est ce que ça leur rapporte en plus de faire ça!

Je pensais un peu aussi au déménagement! Actuellement je ne peux pas partir car je ne peux pas casser mon contrat mais lorsque je pourrais retourner à l'université dans une autre ville et à ce moment là je pense que je tenterais quelque chose.

De tout manière, Paris doit sûrement être une des villes les plus ouvert notamment grâce à l'art mais aussi car c'est une très grande ville! :D

Merci, je n'hésiterais pas! :coucou:

Re: En questionnement...

Posté : 16 mai 2018 13:53
par couss
MaybeCharly a écrit :Sinon concernant le psy, tu as rapidement trouver un bon et non transphobe? Car j'ai longtemps hésité d'en voir un par peur qu'il me juge de trop et tout ce qui s'en suit bien sûr...
Je n'ai pas voulu prendre de risques, j'ai contacté PauSG et j'ai demandé s'il avait un nom de psy en Pays de la Loire ou sur Paris (vu qu'en train, je suis à une heure) qui donne l'attest en un RDV. Il m'a conseillé le dr P sur Paris. Je m'y suis rendu et en 20 minutes j'avais mon attestation. Après, j'avais pas l'impression d'être très légitime en l'obtenant aussi facilement et pour des opérations comme une phallo, on réclame souvent deux ans de suivi psy. J'ai rencontré par hasard une femme trans dans un bar et elle m'a filé le numéro de la psychologue qui l'avait suivi. Depuis, je vois la psy une fois par mois, en réalité ça ne me sert pas à grand chose mais je crois que j'avais besoin qu'un autre psy valide la première attest. Là j'y vais plus pour la paperasse que me demande l'éducation nationale et pour dire à mes parents que ce n'est pas un coup de tête et que je suis encadré. Donc là je le fait plus pour les autres et l'administration et j'hésite à arrêter ou si j'attends d'avoir deux ans de suivi au cas où on me le réclame par la suite.