Après le coming-out..

Relations sociales, acceptation, coming-out...
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Mathelu
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Après le coming-out..

Message par Mathelu » 24 mai 2017 23:58

Bonjour à tous,

Je pensais déjà me présenter en vitesse vu que je n'ai jamais posté aucun sujet depuis la nouvelle version..
Alors voilà, je m'appelle Mathéo (bien sûr, il ne s'agit pas de mon prénom de naissance, par mon plus grand malheur). J'ai 17 ans dans peu et cela fait un peu moins de 6 mois que j'ai compris, et surtout admis que j'étais un garçon, dans le mauvais corps. Même si au fond de moi je le savais depuis bien plus longtemps, je niais et refusais d'admettre qui j'étais. M'enfin bon... Je m'étale là, alors passons au sujet que je voulais abordé ici.

Après avoir enfin écouté qui j'étais, j'ai ressenti comme un besoin, quelque chose qui me comprimait la poitrine et m'empêchait de vivre, de dire la vérité. Enfin.. Je pense ne pas être le seul à avoir ressenti un tel besoin.
J'ai alors pris mon courage à deux mains et j'ai expliqué à mes quelques amis que j'avais compris pourquoi je demandais tant à ce que l'on me parle au masculin et me comme de la même façon (J'avais, depuis deux ans inventé un "délire" de me parler au masculin ainsi que me nommer à l'identique sans comprendre moi-même la raison). On a su m'écouter et essayé de me comprendre. Depuis ce jour, on me parle au masculin tout le temps alors qu'avant ce n'était qu'occasionnellement.
Ayant réellement apprécié leurs réactions, j'ai voulu retrouvé ce plaisir en reparlant, à d'autres. J'ai alors commencé à l'exprimer à des connaissances, qui même si cela à prit un bon bout de temps, aujourd'hui ils ont compris et essaie de ne plus se tromper.
J'en ai parlé à des exs à qui je parle toujours et elles ont tout de suite commencé à me parler au masculin.
J'étais au comble du bonheur. J'avais la sensation d'une nouvelle porte qui s'ouvrait, même si je l'avoue, quelques personnes n'ont pas apprécié le fait que je parle de cette réalité et ne s'y feront sans doute jamais.. D'autres m'ont dit "mais tu sais... Je le savais déjà hein".

Après avoir fait ce petit tour dans mon cercle d'amis et de connaissance, j'ai eu quelques semaines à me sentir au maximum de ma forme. Mais... Rapidement, tout ça à diminué.. Alors le besoin de parlé me revint. J'ai alors fait mon coming out à ma mère, qui s'est plus ou moins bien passé (j'ai dû revenir à plusieurs reprises dessus pour qu'elle comprenne vraiment et conçoit que ce n'est pas mon choix ou autre).
Le fait que ça ne se soit pas passé comme prévu, même si désormais elle le sait et qu'elle ne m'a jamais rabaissé, cela à baissé ma capacité à croire en moi-même à ce sujet. J'ai recommencé à douter, me dire que je me trompais, que j'essayais d'expliquer des choses qui ne s'expliquaient pas..
J'ai alors laissé passer plusieurs mois, comme ça, à douter à nouveau, à ne plus pouvoir me regarder. Je me suis trouvé seul avec mon petit frère (il a seulement 11 ans). On attendait ma mère dans la voiture alors je lui dis :
- Je peux te parler de quelque chose ?
- Oui ? (il baisse le son de la musique)
(blanc)
- Je ne sais pas comment te le dire... Tu sais, je t'ai déjà expliqué que les filles peuvent aimé des filles. Les garçons des garçons ou autre.. Et bien Je.. J'aime les filles
- Ah mais je sais ça
- Comment ça ?
- Je l'avais vu dans certains de tes messages et puis je ne sais pas, je le savais
- Ah... Mais.. Je voudrais être un garçon
- Je sais
- J'aimerais faire les opérations et tout ça..
- Je sais, j'ai vu un truc à la télé une fois. C'était un garçon qui voulait être une fille et qui allait le devenir.
- Et bien c'est ça que je voudrais
- Ah..
- Ca te dérange ? Mais tu sais, je ne changerais pas.. Je serais simplement plutôt un grand frère
- Mais tu es ma grande soeur !"

M'enfin bon, désolé d'avoir écrit ce dialogue mais il me tient particulièrement à coeur. Il m'avait énormément fait de bien.

Et cela fait à nouveau plusieurs mois que je ne bouge plus... Ca à tendance à mettre mon moral au plus bas.. J'avais l'impression que tout se décoinçait, que de nombreuses portes s'ouvraient à moi, que tout allait s'arranger... Mais après les coming out, quand nous sommes mineurs (à moins d'avoir l'accord parental), il est impossible d'avancer, de poursuivre une transition.. Alors, j'ai la sensation d'avoir courus.. Pour atterrir droit dans un mur qui m'empêche désormais d'avancer.

Alors qu'est-ce que je peux faire pour avancer encore ? Pour patienter au moins jusqu'à la majorité désormais ? Comment dois-je m'y prendre. Est-ce qu'à mon âge je peux faire quelque chose d'autre sans accord parental ?
Ah ! J'ai aussi fait mon coming out à ma psy qui à l'air de ne pas s'être fermé face à cette possibilité. J'ai l'impression qu'elle veut m'aider dans l'acceptation de moi et dans cette transition qui ne pourra que m'être bénéfique.

Je vous remercie d'avoir lu jusqu'à la fin.. Je ne sais pas si vous auriez des réponses à mes questions, des conseils ou autre. En tout cas, sachez que je suis déjà heureux que vous vous soyez arrêtés sur ce post.
Bonne soirée,
Mathéo.
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Re: Après le coming-out..

Message par LeSautelutin » 25 mai 2017 14:13

Bonjour Mathéo !
Déjà avant tout, bienvenu :D :D :D

Ensuite, je se dans une situation bien autre que toi — déjà je suis majeur, donc bref j’ai pas de souci de l’accord parental, même si l’accord officieux de ma mère je le veux avant tout changement de ma vie... comme je tiens énormément à elle —.
C’est drôle, ton CO ressemble beaucoup au mien. J’ai su gamin, puis de 10 à 20 ans j’ai essayé de me convaincre le plus fort possible du contraire... au point à m’inventer plein de trucs stupides (mais bref, je détaille ça dans mon parcours). Puis une fois que je me suis accepté, les amis, la famille, tous étaient au courant en moins d’un mois (du moins mes amis proches), j’ai hurlé ça au monde le plus vite possible ! :mrgreen: Et j’ai eu quelques incompréhensions, mais surtout des gens qui s’y attendaient ou du moins que cela n’étonnait pas du tout ^^.

Mais maintenant ta question... côté transition physique je sais qu’il y a un psychiatre (avec toute une équipe, endoc inclus) sur Paris spécialisé dans la transition en tant que mineur (tu peux demander au modos, ils sont super sympas). Mais bon, il faut toujours l’accord parental.
Pour ta mère, ce que j’ai fait avec la mienne, c’est que j’ai sélectionné un nombre de vidéos de transition sur youtube qui présente des gars sympas et heureux que je lui ai envoyé par mail (en étant hollandais, c’étaient que des anglophones comme à l’époque je ne connaissais pas beaucoup de youtubers français). Je n’ai rien montré côté mammec, car je connais ma mère, elle et les opérations... ouai non. Si jamais je me décide à faire une mammec, je lui en enverrai des photos et vidéos aussi.... mais je préfère tout faire en son temps.
Ça l’a énormément rassuré. Les vidéos l’ont surtout montré que oui il y aurait des changements physiques, mais bref la personne était la même avant et après transition, juste bien mieux dans sa peau.
Si jamais ta mère est anglophone, je pourrais te passer la liste de vidéos si tu veux ;)

Mais bon, de toute façon, accord parental ou pas... cela durera quand même quelques mois (ou plus) avant de pouvoir commencer un traitement hormonal... Alors que peux-tu faire pour avancer encore? Voir même pour patienter jusqu’à la majorité?

Personnellement je me suis lancé un défi, ou plutôt même une règle : je ne commencerai aucune transition physique avant d’être OK avec mon corps. Ça veut pas dire que je dois l’adorer, mais du moins que je ne le déteste pas. Pourquoi j’ai fait ça? Parce que je ne veux pas que ma transition physique devienne une bouée de sauvetage, je veux juste que ce soit un choix pour passer de bien dans mon corps, à super bien dans mon corps. Ne pas passer d’un verre vide/à moitié vide à plein... mais de moitié-plein à plein. Bref de partir d’une base positive.
Je travaille beaucoup sur ma santé mentale/ma psychologie. Je pourrais dire que si maintenant je donnais une note sur dix à mon corps (dix étant que je l’adore), ça balade en 6 et 7 selon les jours. J’ai de la dysphorie, ou plutôt je préfère dire une déconnexion de certaines parties de mon corps, donc pour rester au 7 j’utilise quand même quelques astuces (packer 24/7 et noircir les sourcils au mascara quand je sors)... mais je ne porte le binder quasiment jamais (juste une brassière), m’habille un peu comme je veux, me présente comme mec en corrigeant avec le sourire tout le monde qui me dit madame... (bref tout le monde quoi)
Et surtout, quand je regarde dans le miroir je vois un gars sympa, certes un peu féminin, mais beau gosse quand même.
Je peux dire qu’il y a six mois c’était pas comme ça. Il y a six mois, je me forçais de le voir, à me battre avec mon cerveau pour me convaincre que j’étais beau gosse. Je me forçais à croire au 7/10, mais c’était plutôt un 3 en vérité.
Désormais il n’y rien à convaincre, juste je le vois.
Et c’est impressionnant depuis combien je ne peux pas attendre d’être hormoné, mais que l’attente ne m’use pas en même temps. Ça fait toujours trop long, mais ça ne touche plus à mon moral, à mon envie de vivre, à mon énergie, ou rien.
Là j’ai plus l’impression d’être l’ado qui attend impatiemment sa puberté comme il est un peu retardataire, qu’un mec trans qui se bat pour avoir le bon corps.
Et c’est tellement cool.

Bref, qu’est-ce que je fais? Je travaille énormément avec les Fleurs De Bach (ça ressemble à l’homéopathie, mais plus sur le plan émotionnel/psychique), la Biogéométrie (une science assez miracle, mais super difficile d’accès pour l’instant... dans un ou deux ans quand je serai diplômé je veux commencer à aider autrui avec, mais là ma connaissance est trop limitée), beaucoup de méditation et de sport.

Donc peut-être que c’est une idée pour toi aussi, de te lancer un défi pareil. Ça te donnera l’impression d’avancer, et surtout tu feras vraiment quelque chose pour être mieux dans ton corps, pour que la transition ne te guérisse pas, mais juste te rende encore tellement mieux dans ton corps.

Mais bref, c’est juste les conseils d’un gars chelou,

Bonne journée à toi et bonne chance !

Merlin

PS: petit frère trop mignon ! :mrgreen:
PPS: Je précise que le 7/10 j'y suis arrivé en début de semaine... donc j'espère qu'il reste ^^'
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Re: Après le coming-out..

Message par Mathelu » 25 mai 2017 15:58

Ta réponse est bien complète mais plusieurs point me chagrine tel que le fait que tu m'as parlé d'un psychiatre sur Paris pour la transition en tant que mineur mais j'ai quelques soucis. Comme tu l'as dit, il faut l'accord parental. Ma mère le conçoit mais n'accepte pas le fait que j'ai besoin de cette transition, aussi, (je ne veux pas m'étendre sur ma vie mais) j'ai coupé les ponts il y a quelques années avec mon père, néanmoins il se trouve toujours être un représentant légal... Alors son accord doit figurer aussi. Il n'est en aucun cas au courant de cette dysphorie. Je ne suis même pas certains qu'il sait que j'aime tout simplement les filles, pourtant je l'ai su 2-3 ans avant de tout couper.
Cette possibilité met ainsi impossible.

Ensuite, laisser quelques vidéos à ma mère... Cela me semble très difficile. J'ai d'autres soucis qui l'inquiète et j'ai peur d'en ajouter une couche en lui montrant que sans cette transition, il me sera compliqué de vivre pleinement ma vie..
(Ma mère n'est pas anglophone, mais merci pour cette proposition :) )
Je pense tout de même me repencher sur la question.

La suite me plaît plus, je fais moi aussi tout ce que tu fais toi-même, sans même que je m'en sois aperçu.
Disons que je ne déteste plus mon corps... J'ai appris à m'habituer. A trouver cela normal pour l'instant et à me mettre en tête que dans tous les cas, un changement ne sera pas de si tôt. ^^
Je porte moi aussi des brassière et un ami a prévu de me donner un de ces binders.... Que je n'ai prévu de porter qu'occasionnellement tout comme toi.
Etant toujours collé à ma mère, je ne corrige personne lorsque l'on me mégenre.. Même si c'est avec beaucoup de peine que j'entends des "jeune fille".. (Lorsque l'on me genre convenablement, ce qui arrive très très rarement, c'est ma mère qui va dire "Non non c'est une fille")
Je pense demander à ma mère si je peux en parler au moins à des adultes qui nous sont plus ou moins proche, et demander à ce qu'à la maison un prénom masculin me soit employé... On verra bien si elle accepte (je doute très fort !)
Dans le miroir, certains jours, je ne vais pas prêter attention, par peur de me sentir mal à l'aise toute la journée ensuite.. D'autres jours, je sais, tout comme toi, penser que je suis plutôt beau gosse ha ha.

Je pense que moi aussi, si la puberté féminine n'était pas présente, je saurais me dire que je suis retardataire.. Mais pour le moment tout ça met encore compliqué. Trop de chose féminine nouvelle, trop de traits, trop.. Tu auras compris !
Je sais pourtant me dire par moment que je suis retardataire quand même. Je sais faire abstraction de cette puberté et me pencher sur celle que j'aurai, et cela me rend tellement bien !

Je fais de la sophrologie pour arriver à un point plus positif dans mon moral.. (ça ne me plaît pas du tout d'y aller...) Je ne sais pas si tu connais.. Et je ne saurais expliqué ce que cela fait.. Désolé. Je pense tout de même que ça peut aider certains, que ce soit pour l'acceptation de soi ou bien pour la vie future.
Ainsi que je faisais aussi énormément de sport, il est vrai que ça m'aidait beaucoup.

J'aime beaucoup les conseils de ce gars chelou,
Merci beaucoup,

Bonne journée à toi aussi et bon courage pour la suite !

Mathéo

PS: Petit frère trop mignon ? Il va falloir m'expliquer..
PPS: Je l'espère aussi de tout coeur pour toi.
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Re: Après le coming-out..

Message par LeSautelutin » 25 mai 2017 17:02

Mathelu a écrit : Je pense que moi aussi, si la puberté féminine n'était pas présente, je saurais me dire que je suis retardataire.. Mais pour le moment tout ça met encore compliqué. Trop de chose féminine nouvelle, trop de traits, trop.. Tu auras compris !
Oh complètement que je comprends, oui ! -Je me rappelle que très peu de ma puberté, mais le truc qui est resté c'est le nombre de fois que je me suis plaint à ma mère à cause de cette fantastique (déchire un truc) poussé de poitrine -surtout qu'elle, elle a strictement rien à ce niveau là, même étant cis... et ma petite soeur (fille à 100%) a hérité de sa morphologie et en est dégoûtée. Je suis littéralement le petit de la famille, avec tout le monde qui aura au moins une tête de plus, filles inclus ^^'-


Je fais de la sophrologie pour arriver à un point plus positif dans mon moral.. (ça ne me plaît pas du tout d'y aller...) Je ne sais pas si tu connais..
Non je ne connaissais pas, suis pas sûr que ça me plairait (là en lisant vite-fait qu'est-ce que c'est). C'est surtout que je déteste complètement la thérapie, je fais tout tout seul à la maison, en autodidacte.

PS: Petit frère trop mignon ? Il va falloir m'expliquer..
Je parlais de ton petit frère :) , avec ce dialogue il avait l'air bien mignon (en tant que gentil, hein)

Sinon, petit lien d'un topic de _Balduin: viewtopic.php?f=18&t=491 , ça peut peut-être t'intéresser.

Bonne journée à toi :D

LeSautelutin
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Re: Après le coming-out..

Message par Mathelu » 26 mai 2017 22:19

Cette fois-ci je ne réponds que pour te remercier de toute la patience que tu as fait preuve pour me répondre.
Je prend en considération tous tes conseils et je vais de ce pas voir le lien que tu m'as laissé.

Merci pour tout encore !
Mathéo
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Re: Après le coming-out..

Message par Marryod » 27 mai 2017 11:20

Salut!^^
J'étais un peu dans une situation similaire à la tienne il y a moins d'un an et je sais à quel point c'est difficile.
J'ignore si tu as reçu ta carte vitale.
Avant mes 17 ans j'avais pris rdv chez l' endocrinologue puis il m'a redonné un rdv pour après mes 18 ans.J'avais commencé à me renseigner pour trouver un chirurgien pour la mammectomie.Voir des associations m'avait aidé.
Après mon coming out à 15 ans j'ai eu un psychiatre aussi.
Je pense qu'à cette période le plus important c'est de trouver le plus d'informations possible.Pour être plus serein à 18 ans.
Courage je suis de tout Coeur avec toi.
Prends soin de toi.:)

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Re: Après le coming-out..

Message par Mathelu » 27 mai 2017 15:12

Etant donné que je vis en campagne et que ma mère n'est pas pour tout ça... Je n'ai pas trop le choix d'attendre un permis pour pouvoir enfin bouger.
J'ai vu que sur Lyon il y avait un bon chirurgien.... Si c'est pour avoir un bon résultat, je serais capable de faire le chemin et de trouver la patience pour passer le délai d'attente après avoir posé un rdv.
Pour ce qui est du psychiatre (je l'ai ecrit, me semble t-il), je suis déjà pris en charge, et ma psy à l'air plutôt ouverte pour cette possibilité.

Comme tu me l'as conseillé, j'essaie déjà de trouver des infos mais c'est, je trouve, un peu compliqué.. On est tellement pressé que l'on essaie de tout chercher, en même temps.. Alors on s'emmêle les pédales et on ne trouve rien finalement..

Si j'ai compris, tu es déjà en cours de transition ? Alors bon courage à toi, et surtout, bonheur. :D
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